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Oeuvre


Nature morte au lapin ou Composition hors de son cadre,
1926
huile sur toile, 73 x 92 cm


Papier déchiré, 1927
huile sur toile, 116 x 100 cm


"Tériade le soulignait fort bien quand il écrivait dans les Cahiers d’art en 1927 que mon point de départ est l’idée plastique. Il ajoutait: "Le développement de cette idée-principe est fait au moyen d’éléments picturaux simples et en vue d’un résultat plastiquement immédiat, tactile: une pureté sensuelle obtenue sans l’artifice d’aucune anecdote.
"Cette idée consiste le plus souvent dans le parti à tirer de l’opposition, du contraste de deux ou plusieurs éléments plastiques, allogènes et qui diffèrent soit par la couleur, soit par la matière, soit par la consistance (éléments solides et fluides), soit enfin par leur nature (ficelle, filet, fil de fer, surfaces murales, journal découpé, rideaux aux plis amoureusement imités). Au cours de cette lutte sensuelle des éléments qui cherchent à se pénétrer, à se trouver des rapports inattendus et des intentions poétiquement bienveillantes, le peintre, directeur de conscience de ce mouvement, seul responsable de ce jeune monde qui va naître, introduit à la faveur du seul hasard plastique, ses allusions au réel, dessine ses souvenirs dans l’ordre de ses rêves."


Nature morte transparente, 1930
huile sur toile, 81 x 100 cm

"On déguste la peinture comme un fruit; plaisir des sens avant tout. Nous la savourons avec nos doigts. Sa peau s’identifie à la nôtre."


La Couturière, 1934
huile sur toile, 100 x 81 cm



Le Bar des matelots, 1934
huile sur toile, 157 x 195 cm



L'Été,
1944
huile sur toile, 130 x 162 cm

"Le lyrisme et la sensualité interviennent dans tous mes tableaux de cette période. J’organise mes compositions, cherche une synthèse analogue à l’impression que nous donne un seul moment visuel. Je cherche, je l’ai déja dit, à donner une sensation plus vive à l’espace.


Le Pêcheur, 1951
huile sur toile, 140 x 120 cm



Pomme rouge et Raisin bleu 1957
huile sur toile, 73 x 92 cm


Fraises et Citrons,
1962
huile sur toile, 81 x 65 cm



Femme au citron, 1970.
huile sur toile, 130 x 97 cm



"Mes recherches sur l’espace me conduisirent en 1950 à une nouvelle mutation: ce que la critique appela "manière blanche". J’aspirais à toujours plus de lumière. Je voulais désincarner de plus en plus les figures. En quelque sorte, ce fut une tenative pour rejoindre les ambitions des abstraits par des moyens figuratifs et surtout d’atteindre autre chose que toutes les scolastiques, une certaine transparence. Je me demandais où ces recherche me mèneraient...
Je crois le savoir aujourd’hui; depuis deux ans, je reviens à ma tentative première: la synthèse plastique du vrai. Ma peinture était autrefois sombre, elle est devenue claire. Elle était construite d’une manière très serrée, je la veux maintenant libre et détendue. L’effort est le même. La boucle est bouclée. Mais il y a derrière trente ans de recherches.

Propos de l’artiste recueillis par Jean-José Marchand


Francisco BORÈS
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